Après les élections catalanes, un nouveau bras de fer commence entre Madrid et Barcelone
Le président sortant de la Catalogne propose de rencontrer le Premier ministre espagnol. Il demande aussi à l’Union européenne de tenir compte du résultat du vote.


C ette nuit, nous avons gagné le droit d’être écoutés ». Après la victoire de jeudi, Carles Puigdemont était tout sourire pour sa première conférence de presse d’après élections. « Nous sommes plus forts que jamais », a-t-il ajouté, entouré des quatre autres ex-ministres en exil de son gouvernement destitué par Madrid.
Symboliquement, le dirigeant séparatiste avait choisi le même lieu que celui de son arrivée en Belgique : le Press Club Brussels Europe. L’homme était fort attendu par les médias internationaux même si la cohue était moins forte que le 31 octobre dernier.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir3 Commentaires
Encore un politicien qui déforme à son avantage des résultats qui sont loin, très loin d'être une victoire. C'est la même victoire que celle de Trump, une erreur et certainement pas la démocratie car elle est faussée par une inégalité électorale. Et maintenant qu'espère ce Monsieur, il pense que l'Europe va aider les séparatistes ? Mais l'Europe a été très claire à juste titre, c'est un problème espagnole et si la Catalogne veut quitter l'Espagne, elle perdra tous ses avantages européens....Alors quid avec sa suprématie économique....?
Moins de 48% et perte de 2 sièges, il n'y a pas de quoi pavoiser.
OK Monsieur Puigdemont vous avez gagné en nombre de siège et encore... Il faut aditionner les trois partis indépendantistes dont un (CUP) a subi une défaiteen passant de 10 à 4 sièges . Comme d'ailleurs le parti du premier ministre espagnolequi lui passe de 11 à 3 sièges... Mais monsieur au lieu de crier haut et fort que l'indépendance a gagner le droit d'être écoutée (et obéie) vous devriez aussi regarder le nombre d'électeurs qui ont choisi de rester au sein de l'Espagne .... et eux, ils sont majoritaires.