«Jérusalem», le roman sacré du barde Moore

C’était l’été. Perdu au milieu de piles de romans de la rentrée, Jérusalem se tenait là, à part. Une pile à lui seul, un pavé de 1.300 pages signées Alan Moore, obscur personnage qui fut scénariste de comics dans les années 80 (Watchmen, V For Vendetta), qui avait ensuite tenté un premier roman avant que l’on perde sa trace. On le disait reclus chez lui, à Northampton, s’adonnant à la magie, sortant de temps à autre au pub du coin, fumant des joints. Sinon, plus rien. Et puis arriva ce livre monstrueux dont on ne savait trop que faire…