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Poutine et Assad pavoisent sur les cendres de la Syrie

La guerre n’est pas finie en Syrie, mais les futurs gagnants et perdants sont d’ores et déjà identifiables au crible des pertes et profits… Revue des acteurs d’un conflit qui a fait plus de 340.000 morts depuis 2011.

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Journaliste au service Monde Temps de lecture: 10 min

La guerre en Syrie touche-t-elle à sa fin ? Parrain du régime d’Assad, Vladimir Poutine, en visite surprise sur une base de son armée en Syrie ce 11 décembre, a déclaré que l’essentiel avait été fait à ses yeux : «  L’objectif de la lutte contre les criminels armés en Syrie, qui requérait les moyens de grande envergure des forces armées, a été atteint dans sa totalité, et brillamment, a dit le président russe. La Syrie a été préservée en tant qu’État souverain et indépendant  ».

Ce bilan est-il pertinent ? Une somme record d’acteurs nationaux, régionaux et internationaux est engagée dans le conflit syrien. Revue d’effectifs et analyse des pertes et profits d’un conflit qui a fait plus de 340.000 morts, dix à onze millions de déplacés ou d’exilés dans un contexte de catastrophe humanitaire à très grande échelle.

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