Benoît Cœuré: «Si tout repose sur la BCE, cela va mal se terminer»
Benoît Cœuré, membre du directoire de la Banque centrale européenne, a reçu « Le Soir », « Die Welt » et « Le Figaro » à Francfort. Le retour d’une croissance soutenue et durable est aujourd’hui entre les mains des gouvernements, prévient-il.

Face à une reprise économique réelle, mais fragile, au sein de la zone euro, les observateurs sont convaincus que la Banque centrale européenne (BCE) va amplifier dès le mois prochain, sa politique d’assouplissement quantitatif – des achats d’actifs financiers à hauteur de 60 milliards d’euros par mois. « La décision n’est pas prise », tempère Benoît Cœuré, l’un des six membres du directoire de la BCE, dans un entretien réalisé dans le cadre de l’Alliance européenne des journaux leaders (LENA), dont fait partie Le Soir. Benoît Cœuré met également en garde les gouvernements : seule, la BCE ne peut pas garantir le retour d’une croissance durable et soutenue. Il revient également sur les révélations récentes du Financial Times, qui mettaient en évidence des liaisons potentiellement dangereuses entre l’institut d’émission européen et les grandes banques.

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