Dans la vallée du Samson, le maraîchage redonne confiance à ceux qui en ont besoin
« Le Soir» vous fait découvrir, en collaboration avec l’ONG Iles de Paix, cinq projets pilotes en faveur des initiatives d’agriculture familiale durable en Afrique, en Amérique du Sud et en Belgique, à travers des reportages dessinés par de grands auteurs belges.


L’histoire des Compagnons du Samson a précipité Etienne Schréder dans une rêverie humaine où deux personnages, en marge de la société, retrouvent confiance en l’avenir par le goût du maraîchage. La fiction rejoint ainsi la réalité car dans la vraie vie, à Gesves, le maraîchage biologique n’est pas seulement un outil de développement durable. C’est aussi un levier de réinsertion socioprofessionnelle.
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A travers ce projet, le CPAS de Gesves mène un projet pilote visant à rendre confiance aux personnes fragilisées dans leur capacité d’être utiles à la société. Une équipe de trois personnes assure l’encadrement pour leur permettre de se réapproprier des gestes élémentaires du quotidien : se lever, être à l’heure au boulot, se concentrer sur ce que l’on fait.
Chez les Compagnons du Samson, on redécouvre le travail naturellement, via la pratique du maraîchage biologique, sans manipuler de produits chimiques, en traçant des lignes pour semer des graines, puis les arroser et en récolter les fruits. Les cultures répondent aux critères de la charte Nature & Progrès. Tomates, concombres, aubergines et autres bettes sont labellisés Certisys.
La vente aux particuliers est organisée sous forme de paniers proposés dans des dépôts, des écoles de la région ou encore par l’entremise d’un réseau d’étudiants des facultés de Namur avec la complicité active de l’ASBL Empreintes. Les quelque 4.000 paniers de légumes bios écoulés chaque année assurent le paiement des frais de fonctionnement.
Les Compagnons du Samson ont aussi noué de nombreux partenariats comme ceux qui les unissent à une productrice de graines bio de Faulx-les Tombes, à l’école Saint-Lambert et sa vaste serre chauffée de plants bios, ou encore au centre pénitentiaire de Marneffe, propriétaire de 59 ares de terres reconverties à la découverte des légumes oubliés.
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