Les métiers manuels deviennent tendance
De plus en plus de jeunes passent d’un parcours universitaire « classique » à des métiers manuels. Les « néo-artisans » retrouvent du sens à ce qu’ils font grâce à des formations alternatives, comme l’alternance.


P our faire cette pochette, j’ai passé trois heures à coudre le cuir, point après point. C’est beaucoup de travail », explique Basile Boon en caressant la pochette en fleur de peau qu’il a réalisée. Debout devant sa table de couture, il est entouré par des lambeaux de cuir qui embaument son nouvel atelier. L’espace ressemble à un loft des années nonante, avec de grandes fenêtres qui laissent entrer la lumière. « Le chauffage n’est pas au top, mais j’ai toute la place qu’il me faut », continue-t-il, sans quitter des yeux son travail. Basile a tout lâché pour se lancer : « En deux ans, je dois faire de la maroquinerie mon métier », lance ce jeune trentenaire, déterminé. Grâce aux subsides du centre de mode et du design de la ville de Bruxelles, il peut commencer à développer son activité tout en terminant sa formation en parallèle.

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir2 Commentaires
il en manque des BONS artisans. Les ex-universitaires apportent certainement un plus d´intelligence et goût de la perfection. Ce qui n´est pas souvent le cas de ceux qui ont fait les techniques parce qu´ils n´étaient pas bons pour autre chose.
Normal. Maintenant que l'automatisation permet de se passer des métiers manuels, ça devient un secteur de luxe pour bobos qui veulent se démarquer de la masse avec des produits manufacturés. Un peu comme le bio.