Olivier Grenouilleau préface 2018: «Il y a des millions d’esclaves dans le monde»
Des migrants à la peau noire venus d’Afrique subsaharienne, vendus aux enchères en Libye : les images ont révolté et indigné. L’esclavage serait-il de retour ? Les migrants seraient-ils la nouvelle cible des négriers contemporains ? Et chez nous, les chauffeurs d’Uber et les livreurs à vélo sont-ils les esclaves des temps modernes ? La réponse de l’historien et spécialiste de l’esclavage, Olivier Grenouilleau.


Les images, diffusées en novembre dernier par CNN, choquent à travers le monde : on y voit des hommes noirs, dévêtus, vendus aux enchères sur un marché improvisé quelque part en Libye et finalement « adjugés » pour 1200 dinars libyens (750 euros). Ces migrants soudain mis à l’encan rappellent par la couleur de leur peau et leur origine subsaharienne, le pire des commerces de l’histoire. De l’histoire ? Vraiment ? La diffusion de ces vidéos volées déclenche une manifestation et des émeutes auprès de migrants à Paris et ailleurs. « Un noir peut être acheté, vendu et torturé, nous avons eu tort de juger la pratique révolue et refusé de regarder la réalité en face. » dénonce une romancière camerounaise qui accuse l’Europe qui « trie » ses migrants et les gouvernants africains corrompus responsables de cette « route de la honte » qui traverse le Sahara et la Méditerranée.
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