La Majesté des villes et la reine des champs
En mission humanitaire avec l’Unicef en Ethiopie, on a vu deux Mathilde. Celle des rendez-vous officiels. Et celle de terrain. Quand elle oublie quelque peu le carcan de sa fonction, pour défendre une cause. Celle des femmes et des enfants.


Elle entre dans la « salle post-natale », se penche sur un lit, et le contraste est immédiat. Talons aiguilles, robe de haute couture, pochette et boucles d’or aux oreilles : Mathilde tranche dans cette unité de néonatalogie de l’hôpital Yekatit 12 d’Addis Abeba. Où l’on soigne la malnutrition sévère et lutte contre la mortalité infantile. Où les mères, venues essentiellement des communautés urbaines pauvres, se parent d’un voile. Où certains matelas sont posés à même le sol et les bonbonnes d’oxygène squattent les couloirs.
La Majesté des villes
Mathilde est tout sourire, montre de l’empathie, s’inquiète de la santé d’un nourrisson ou de la durée de l’hospitalisation. Mais le choc des contraires est saisissant, dans ce pays parmi les plus pauvres du monde (173e sur 186, selon l’index de développement humain de l’ONU).

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