Syrie: une base russe attaquée, la phase militaire du conflit loin d’être terminée
Une attaque au cœur du dispositif militaire russe en Syrie met à mal l’image d’invulnérabilité que Moscou veut projeter au Proche-Orient. Les dégâts semblent plus importants que ce que le pouvoir veut bien admettre.

La base aérienne russe de Hmeimim en Syrie, où Vladimir Poutine s’est rendu le mois dernier, a été attaquée au mortier le 31 décembre, faisant au moins deux morts et de sérieux dégâts. Après que l’information sur l’attaque a filtré jeudi sur le site du quotidien Kommersant, le ministère de la Défense a admis le décès deux soldats russes. Mais continue à nier des dégâts matériels, qualifiant l’information de « fake news ». Kommersant, se basant sur des « sources militaires et diplomatiques », affirme que sept avions russes ont été mis hors d’usage : quatre bombardiers Su-24, deux avions de chasse tout neufs Su-35S et un avion de transport militaire An-72. Le 31 décembre fut décidément un jour funeste pour la Russie puisque deux autres militaires ont perdu la vie dans le crash d’un hélicoptère Mi-24 ayant touché des lignes à haute tension près de Hama, en Syrie centrale.

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