Mirallas à l’Olympiacos pour préserver son avenir

Sur une voie de garage à Everton, Kevin Mirallas prend la direction de l’Olympiacos, sous forme d’un prêt jusqu’en fin de saison, et avec la ferme intention de faire fructifier son temps de jeu cette saison, avec le Mondial russe dans un coin de la tête. Le mercato hivernal est lancé. 1 Kevin Mirallas, envoyé aux oubliettes à Everton, est prêté à l’Olympiacos Kevin Mirallas fait régulièrement partie des sélections nationales et n’est donc pas le joueur qui devrait craindre le plus pour sa place à la Coupe du Monde russe, dans l’absolu. Sauf qu’il vaut toujours mieux mettre toutes les chances de son côté. Après dix matches sans recevoir la sienne à Everton, où Sam Allardyce ne comptait visiblement pas sur lui (sa dernière apparition toutes compétitions confondues remonte au 26 novembre) et marri par un temps de jeu infime en Premier League cette saison (6 % !), le Liégeois de 30 ans repart en prêt pour l’Olympiacos, club pour lequel il a évolué durant deux saisons, entre 2010 et 2012, en prêt avant d’être acheté, avec des statistiques (71 matches, 34 buts, 13 assists) et un palmarès (deux titres de champion, une Coupe, un titre de meilleur joueur et de meilleur joueur) plus qu’honorables. L’Olympiacos, où il sera l’équipier de Silvio Proto, Guillaume Gillet et Björn Engels, lui laisse donc d’excellents souvenirs, et une meilleure perspective d’avenir, au moins à court terme. 2 Nacer Chadli, Michy Batshuayi et Marouane Fellaini en danger ? Kevin Mirallas n’est pas le seul Diable rouge à devoir se battre avec un temps de jeu famélique. Nacer Chadli (8 % de présence possible en Premier League cette saison avec WBA – 1 but), Michy Batshuayi (13 % avec Chelsea – 9 buts – 1 assist) et Marouane Fellaini (18 % avec Manchester United – 4 buts – 1 assist), qui peut avancer sa blessure au genou comme circonstance atténuante mais qui n’était pas indispensable auparavant, nourrissent certainement l’envie de fouler bien davantage les aires de jeu anglaises, voire d’aller prendre un bon bol d’air ailleurs. [scald=12152330:sdl_editor_representation] Un départ est-il pour autant à l’ordre du jour ? Tout dépend des cas… Dans les colonnes du dernier Sport/Foot Magazine, Nacer Chadli a même expliqué : « Si Tony Pulis était resté, nous aurions eu une vraie discussion avec la direction à propos de mon avenir. Vu la tournure des événements, la situation est différente à présent. Je ne me vois pas changer de club à 5 mois du Mondial. Mon seul objectif, c’est d’accumuler du temps de jeu et de me préparer dans les meilleures conditions pour le mois de juin. Après, on verra bien ce qui se passera en Russie et les possibilités ou non que ça m’ouvrira par la suite. Retrouver un club capable de jouer le haut du classement, ce serait un peu la cerise sur le gâteau, je ne le cache pas. » Pour Michy Batshuayi par contre, la situation est tout autre, puisque la presse anglaise annonçait il y a quelques jours qu’Antonio Conte et Chelsea ne s’opposeraient pas à un départ durant ce mois. 3 Radja Nainggolan et Kevin De Bruyne avaient bougé en plein hiver Un Diable rouge qui bouge en hiver, c’est rare, a fortiori à six mois d’un grand rendez-vous. Les deux mouvements les plus marquants dans un passé relativement proche sont ceux de Radja Nainggolan et Kevin De Bruyne en janvier 2014, avant le Mondial brésilien. Le Ninja bénéficiait d’un temps de jeu presque parfait à Cagliari avant de partir pour la Roma (un prêt de 3M €) puis d’être oublié par Marc Wilmots. KDB n’avait que trois matches de Premier League dans les jambes avec Chelsea et avait profité à fond de son départ pour Wolfsburg (22M €). Ce début d’année 2018 sera-t-il mouvementé ?

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