Modigliani Réservation (quasi) indispensable

Sa vie a inspiré des livres et des films. Modigliani, prince de la bohème, ne fut jamais reconnu de son vivant. La Tate Modern rend hommage à cette superstar du marché de l’art.

Jusqu’au 2 avril à la Tate Modern (Londres).

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Chef adjoint au service Culture

Par Jean-Marie Wynants

Publié le 9/01/2018 à 12:47 Temps de lecture: 3 min

En 1917, Amedeo Modigliani, jeune peintre italien né en 1884 à Livourne, présente sa première exposition personnelle à la galerie Berthe Weill à Paris. Rapidement, la police intervient et exige la fermeture de la galerie pour outrage aux bonnes mœurs. Des braves gens passant dans la rue et ayant aperçu les nus de l’artiste se sont plaints. Le nu est pourtant présent dans l’art classique depuis longtemps. Mais chez Modigliani, les femmes sont dotées de leurs poils pubiens. Scandale! L’exposition se terminera sans que l’artiste vende une seule toile.

Aujourd’hui, une dizaine de ces nus attendent le visiteur dans la grande salle centrale du parcours de la Tate Modern. Ce sont eux, évidemment, qui attirent les visiteurs de 2017, conquis depuis longtemps par la sensualité unique se dégageant des œuvres du peintre.