CEB: les directeurs de l’officiel réclament aussi une révision du calendrier
Un courrier, allant dans le même sens que celui des directeurs du fondamental libre, a été envoyé à la ministre il y a quelques mois.

Les directeurs du fondamental libre ne sont pas seuls dans leur combat réclamant une révision du calendrier du CEB. Voici quelques mois, un discret courrier allant dans le même sens avait été envoyé à la ministre. Il était signé par le président des directeurs du libre (Pierre Melchior à l’époque) et les coprésidents de l’Association des directeurs de l’enseignement fondamental (Carine Destatte et Yohan Heck). Cette dernière représente en fait l’ensemble des directeurs des écoles fondamentales officielles organisées par la Fédération.
Que disent ces deux poids lourds du paysage de l’enseignement francophone ? « Depuis le mois d’août 2016, nous sommes revenus vers vous ou vos proches conseillers à plusieurs reprises pour dire combien le choix d’un calendrier qui clôture de facto l’année scolaire 8 jours ouvrables avant le 30 juin a un impact très négatif pour les écoles fondamentales. Or, il appert qu’en juin 2018, le scénario envisagé serait dans sa conception identique voire pire (vendredi 15 juin, lundi 18 juin, mardi 19 juin, mercredi 20 juin et… corrections jeudi 21 juin après-midi). »
Ayant fait part oralement de leurs doléances auprès du cabinet, ils rappellent simplement dans leur missive que « les impacts négatifs de ce calendrier touchent tant à des questions organisationnelles qu’à des questions quasi philosophiques. Nous souhaitons cette fois être réellement entendus avec un effet concret ». Les directeurs – du libre et de l’officiel réunis – proposaient la semaine du 18 au 22 juin. À l’exception du report de l’épreuve du mercredi au jeudi, la missive est restée sans effet.
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