Scandale à l’huile d’olive: la Belgique demande des explications
Le ministre de l’économie belge Kris Peeters demande à son homologue italien de lui fournir « des informations dans les plus brefs délais ».


Coup de tonnerre en début de semaine lorsqu’on apprenait que le parquet de Turin avait ouvert une enquête pour fraude concernant plusieurs marques d’huile d’olive (Sasso Classico, Bertolli Gentile, Pietro Coricelli Selezione, Carapelli il frantalio…). En caricaturant, la justice italienne soupçonne 7 grandes marques de faire passer de l’huile d’olive « ordinaire » ou de grignon (de qualité nettement inférieure) pour de l’huile extra-vierge, qui est de première pression à froid. En juin, un magazine spécialisé avait analysé des échantillons de 20 huiles « extra-vierges » et découvert que neuf d’entre elles ne correspondaient pas aux critères de qualité de cette appellation qui fait souvent grimper les prix de 30 à 40 %. Le ministre de l’Agriculture, Maurizio Martina, s’est rapidement fendu d’un communiqué pour affirmer qu’il suivait de près cette affaire touchant « un secteur stratégique ». La Belgique a décidé de mettre la pression tout de suite.

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