L’encombrant Assange devient équatorien
De messie libertaire à valet de Poutine, l’Australien voit s’ouvrir, avec sa naturalisation, un nouveau chapitre dans cet interminable feuilleton diplomatico-judiciaire qui embarrasse de plus en plus l’Equateur.


Une porte de sortie pour une situation devenue « intenable ». L’Equateur a annoncé avoir naturalisé ce jeudi Julian Assange, le créateur australien de WikiLeaks réfugié depuis 2012 à l’ambassade londonienne de ce pays. Une naturalisation accordée le 12 décembre dernier, a déclaré la cheffe de la diplomatie équatorienne, Maria Fernanda Espinosa qui ajoute : « Le gouvernement équatorien a le droit d’accorder la nationalité (équatorienne) à la personne qu’il protège et faciliter ainsi […] son intégration au sein du pays qui le reçoit ». La naturalisation avait pour but d’accréditer Assange en tant qu’agent diplomatique. Une requête logiquement rejetée par Londres le 20 décembre, la Grande-Bretagne ayant toujours été très ferme dans ce dossier et n’ayant jamais caché son intention d’arrêter Assange s’il posait le pied hors de l’ambassade.

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