Open d’Australie: Angelique Kerber, entraînée par Wim Fissette, expéditive au premier tour

Angelique Kerber (WTA 16) a remporté son sixième match d’affilée en 2018 – et son dixième si l’on y ajoute la Hopman Cup – mardi en franchissant avec succès le premier tour de l’Open d’Australie de tennis. Dans la Hisense Arena, l’Allemande, 29 ans, lauréate en 2016, a facilement battu, 6-0, 6-4, sa prometteuse compatriote Anna-Lena Friedsam (WTA 388), 23 ans, de retour après une opération à l’épaule.

« Je suis ravie d’être de retour ici. J’ai beaucoup d’affinités avec l’Australie et j’adore ce pays », a-t-elle confié après sa victoire. « Je suis très bien rentrée dans la partie, je sentais bien la balle, mais je savais qu’Anna-Lena se battrait jusqu’au bout. C’est d’ailleurs pour cela qu’elle peut être dangereuse. J’ai dit adieu à 2017 et je vais essayer de rejouer mon meilleur tennis. L’année a en tout cas bien commencé. Je reprends beaucoup de plaisir sur le court. J’espère que cela va continuer… »

Angelique Kerber semble effectivement renaître en ce début d’année après une saison 2017 calamiteuse où elle avait chuté de la 1e à la 22e place à la WTA, et n’avait pas réussi à gagner le moindre tournoi. Et la gauchère de Brême d’origine polonaise le doit en grande partie à un homme : le Trudonnaire Wim Fissette, son nouveau coach.

« Je suis vraiment très heureuse de ma collaboration avec Wim. Je pense que j’ai fait le bon choix. Je savais qu’il avait eu beaucoup de succès avec Kim Clijsters, et je me doutais bien qu’il ne devait pas être un mauvais entraîneur », sourit-elle. « Mais je voulais me faire ma propre opinion. Je suis une fille qui marche au feeling et le courant est bien passé. Son discours m’a plu. Il a dit des choses très justes au sujet de mon tennis. Nous avons beaucoup travaillé physiquement, car c’est capital pour mon jeu, et nous avons également quelque peu changé mon service. Cela m’a donné plus d’assurance. Et je suis franchement ravie de constater, avec mon titre à Sydney, que les efforts fournis portent leurs fruits », conclut-elle.