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Un vendredi soir entre Bastille et République

« Moi et les miens traînions dans le coin, l’autre vendredi. D’autres tellement plus malchanceux, une semaine plus tard, ont offert une cible presque idéale aux terroristes. » L’humeur d’Eric Deffet.

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Journaliste au service Politique Temps de lecture: 2 min

Place de la République, boulevard Voltaire ou rue de Charonne… Tous ces endroits me trottent dans la tête depuis vendredi soir et l’annonce des attentats meurtriers à Paris. Une semaine plus tôt, jour pour jour, heure pour heure, je passais une soirée tranquille dans ces quartiers festifs du Xe et du XIe arrondissements de Paris. J’étais attablé dans une gargote sympathique à Oberkampf, pas loin du Bataclan.

Depuis trois jours déjà, j’arpentais les environs au départ du petit appartement loué à la rue de Lappe, si bien chantée par Francis Lemarque dans les années cinquante, le poète y était né en 1917. Aujourd’hui, cette artère et ses environs sont encombrés par les fêtards chaque soir de week-end. Les bars latino font le plein, le Balajo rendu célèbre avant-guerre par Mistinguett ne désemplit pas.

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