Les progressistes d’hier sont les réacs d’aujourd’hui

Il y a les pour et les contre. Et comme dans toute formule sujette à discussion, du pour et du contre. Depuis 2009-10, le thème des playoffs en a fait noircir du papier, en a chauffé des rotatives et a inondé jusqu’à saturation les nouveaux supports de communication. Sans jamais parvenir à gommer cet aspect clivant dont il paie le prix par sa remise en question des derniers jours.

Réforme pleine ou partielle, le championnat de Belgique se cherche une identité alors que l’on pensait le débat sur le principe même d’un saucissonnage de la compétition enterré pour de bon. Il a pourtant fait rage durant les deux ou trois premières éditions entre la frange novatrice qui en appelait à l’adaptation aux réalités modernes du foot business (droits TV en étendard) et les conservateurs clamant qu’embrouiller une lecture de classement en multipliant les repêchages possibles jusqu’au dernier moment, irait à l’encontre de ce qui garantit l’universalité foot : sa simplicité à être compris de tous.