Allemagne: le gouvernement est loin d’être sur pied
Martin Schulz a obtenu seulement 56 % des voix au congrès du SPD de Bonn en faveur de la poursuite des négociations. Le parcours d’obstacles n’est pas fini : le président du parti devra encore soumettre l’accord au vote des 450.000 militants dans deux semaines.

Depuis Berlin
Lorsqu’ils ont levé le bras, Martin Schulz a tremblé. Impossible de déterminer à vue d’œil si les 642 délégués de Parti social-démocrate (SPD), réunis en congrès hier à Bonn, allaient donner leur accord pour la négociation d’un gouvernement avec Merkel.
Le suspense a donc été intense. Un « non » aurait signifié de nouvelles élections mais aussi la fin de la carrière de Schulz et une période d’incertitude pour toute l’Europe. Il a fallu attendre un bon quart d’heure avant qu’on puisse annoncer une courte majorité de 56 % de « oui » à l’ouverture des négociations d’une coalition avec les conservateurs (CDU/CSU). « Je suis très soulagé », a déclaré le président du SPD à l’issue du vote.
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