«Il n’y a pas de masse critique pour reconnaître un Etat palestinien»
Le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a été reçu lundi par les ministres européens des Affaires étrangères. Sa demande d’une reconnaissance « rapidement » de l’Etat de Palestine est, pour l’heure, restée sans suite. Les Européens espèrent jouer un « rôle » dans la reprise d’une négociation moribonde.


Les pays européens devraient-ils reconnaître « rapidement » l’Etat de Palestine, comme le président palestinien Mahmoud Abbas est venu expressément le demander, lundi à Bruxelles ? Du côté de l’Union européenne, on insiste : voilà qui relève de la « décision souveraine » des Etats membres ; cela ne ressort pas vraiment de « l’agenda de base » de l’UE. Du côté des Etats membres, de la Belgique notamment, on réplique qu’il serait bon d’avoir une « approche coordonnée » de la question entre les Vingt-Huit, pour donner du poids, « de la plus-value », au meilleur moment, à cet « acte unique », comme nous le dit le chef de la diplomatie Didier Reynders. Entre-temps, « il est beaucoup trop tôt pour en parler », résume un diplomate européen. « Rien ne va jamais vite, s’agissant du Proche-Orient… », souffle une source informée.

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir2 Commentaires
gage évidemment!
Comment croire à l'Europe? Elle ne présente aucun plan, aucune perspective! Cela fait 70 ans que ça dure! "Never change a loosing team!" est un gâche de réussite dans l'échec perpétuel On négociera des vols de terres et on fera du patchwork ! Comment pouvoir accepter, en tant que démocrate, que l'on fasse abstraction du droit? Si la voie suivie par l'EU et la communauté internationale était la bonne, il y a longtemps que ça se saurait. En fait elle encourage la politique des "petits paquets" d'Israël qui a besoin "d'espace vital" pour réaliser le grand Israël. N'est-ce pas assez clair?