L’ONU veut muscler ses opérations de maintien de la paix
Dans un rapport qui vient d’être rendu public, les Nations unies font part de sa préoccupation pour les pertes humaines subies par les Casques bleus. Les missions menées sur le sol africain sont les plus vulnérables. « Le drapeau de l’ONU n’offre plus une protection naturelle », déplore le rapport.

Depuis New York,
Ils étaient les meilleurs, parmi les Casques bleus déployés dans l’immensité des Kivus, au nord-est la République démocratique du Congo (RDC). Dotés d’un mandat « robuste » leur permettant d’ouvrir le feu sans sommation en cas de danger, les Tanzaniens de la « brigade d’intervention », cette force de réaction rapide de la Monusco - la Force de l’ONU en RD Congo -, incarnaient une conception offensive et musclée des opérations de maintien de la paix de l’ONU. Quinze d’entre eux sont morts, le 7 décembre dernier, à Semuliki (Nord-Kivu), lors d’une attaque nocturne menée par les ADF (Forces démocratiques alliées), un groupe islamiste venu d’Ouganda. Il s’agissait des pires pertes humaines subies par les Casques bleus depuis la mort de 24 Pakistanais en Somalie, en 1993.

Découvrez la suite, 1€ pour 1 mois (sans engagement)
Avec cette offre, profitez de :
-
L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction -
Le journal en version numérique -
Un confort de lecture avec publicité limitée
Pour poster un commentaire, merci de vous abonner.
S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir0 Commentaire