L’arrestation immédiate pour les peines de moins de trois ans, c’est terminé
Entrant en application cette semaine, la loi modifiant les conditions liées à l’arrestation immédiate ne permet plus au juge de la prononcer lorsque la peine est inférieure à trois ans ferme. Censée faire diminuer le nombre de détenus en préventive, elle présente des avantages, mais aussi des inconvénients.

Dénoncé par les enfants de sa compagne, qui avaient prétexté une visite à la piscine pour se rendre au commissariat, un trentenaire d’Oupeye, en région liégeoise, avait zappé son procès pour coups et blessures sur les petits et leur maman. Son absence à l’audience avait été appréciée par le tribunal correctionnel de Liège comme étant un « manque de prise de conscience de la gravité des faits ». Vu l’extrême violence des coups portés et leur caractère répété, le trentenaire avait écopé de deux ans de prison ferme ; le parquet avait sollicité son arrestation immédiate « car il y a des risques qu’il tente de se soustraire à l’exécution de sa peine ». C’est entre deux policiers, après un court passage à Lantin, qu’il était revenu comparaître sur opposition, où il a écopé la semaine dernière de la même peine, mais accompagnée d’un sursis probatoire partiel.

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