Miloš Zeman, le provocateur, garde les rênes de la Tchéquie
Le président sortant a été réélu ce samedi en recueillant près de 52 % des suffrages. Pro-russe, pro-chinois et anti-immigration, le chef d’Etat est une figure controversée.


Il restera locataire du château de Prague jusqu’en 2023. Premier président de l’histoire de la Tchéquie élu au suffrage universel direct en 2013, Miloš Zeman a été réélu en recueillant près de 52 % des suffrages lors du second tour, qui s’est tenu ces vendredi et samedi. Les électeurs avaient le choix entre le chef de l’Etat sortant et le pro-européen Jiří Drahoš, qui a reconnu sa défaite.
Un vote qui conforte la direction prise par le pays après l’élection de Andrej Babiš – qualifié de « Trump tchèque » – à la tête du gouvernement. Une aubaine pour ce dernier, à qui Zeman a d’ores et déjà offert une nouvelle chance de mener les négociations en vue de la formation d’un nouveau gouvernement, le précédent ayant été rejeté par la chambre basse.

Découvrez la suite, 1€ pour 1 mois (sans engagement)
Avec cette offre, profitez de :
-
L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction -
Le journal en version numérique -
Un confort de lecture avec publicité limitée
Pour poster un commentaire, merci de vous identifier.
Vous n’avez pas de compte ? Créez-le gratuitement ci-dessous :
S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir2 Commentaires
Cette élection pourrait contrarier l'Otan et ne peut dès lors être considérée comme tolérable. La prochaine révolution colorée permettra de corriger cette anomalie.
Le réquisitoire anti-Zeman cache mal la leçon à tirer de ce scrutin : les Tchèques craignent moins les Russes, malgré les douloureux souvenirs de l'époque soviétique, que les diktats de l'Union européenne.