Ingérence russe: trois raisons de s’inquiéter pour l’Europe
Le Premier ministre Charles Michel entame ce lundi une visite officielle à Moscou durant laquelle il s’entretiendra notamment avec le président russe, Vladimir Poutine. Un déplacement qui intervient au moment où les manœuvres d’influence russe inquiètent les Occidentaux.

La conviction s’enracine dans l’Union européenne : nos démocraties sont de plus en plus la cible de manœuvres malignes du Kremlin – et perméables à ces ingérences.
« L’Union européenne fait face à trois grands défis, énumère l’eurodéputé espagnol conservateur Esteban González Pons : le Brexit, le populisme eurosceptique croissant et l’influence russe ». Une campagne de manipulation orchestrée dans les allées du pouvoir au Kremlin en faveur des indépendantistes catalan a été dénoncée par Madrid, mais aussi par un grand journal comme El Pais. « Pour affaiblir l’Espagne, donc l’UE. Parce que le flambeau de la démocratie, de l’Etat de droit etc. s’est déplacé des Etats-Unis vers l’Europe. Poutine le sait et n’en veut pas. Pas parce que nous sommes Européens. Mais parce que nous sommes démocrates », dénonce Pons.

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Pas de problèmes Michel est parti mettre de l'ordre.
Quel dommage que nous n'ayons pas un Mac Carthy européen pour nous défendre contre ces manoeuvres russes! Il aurait vite fait de fermer le site de la Banque mondiale, où l'on diffuse des données montrant que la zone euro est économiquement à la traîne alors que toute la presse bien-pensante enseigne les bienfaits de la monnaie commune. Il aurait fait exclure ces journalistes d'une télévision allemande qui ont interrogé en Ukraine des spécialistes en balistique, qui ont montré que des tirs sur les manifestants du Maidan étaient venus d'un bâtiment de l'opposition. Il aurait fait taire les scientifiques du Massachussets Institute of Technology, dont les études balistiques ont montré que les projectiles de l'attaque chimique de la Goutha avaient été lancés depuis un quartier tenu par les rebelles. Il aurait empêché radio sputnik de faire interroger les candidats à l'élection présidentielle française (sauf Macron qui a refusé) par des universitaires spécialistes au sujet de leurs programmes économiques.