Après les attentats de Paris, le cœur oblige à la raison
Le président François Hollande réunit ce lundi après-midi le congrès à Versailles. Au-delà des mots et des symboles, il devra trouver les réponses adaptées. L’immense émotion ne doit pas contrarier le sang-froid.


Dimanche, des milliers de Français n’ont écouté que leur cœur. Ils se sont rassemblés place de la République à Paris. Malgré l’interdiction de manifestation décrétée dans la foulée de l’état d’urgence. Malgré la peur qui les a saisis quand ils ont cru qu’ils auraient devant eux un nouveau cauchemar. Ce n’était, cette fois, que des pétards. Leur dignité, comme d’ailleurs tous ces messages envoyés de par le monde, ces monuments éclairés de bleu-blanc-rouge, cette Marseillaise jouée au Metropolitan Opera de New York ou ce refrain d’Imagine sorti samedi d’un piano à queue posé devant le Bataclan, oblige la France.
À l’horreur de cette nuit de novembre, des hommes et des femmes ont tenu à montrer qu’ils resteraient debout. Qu’ils ne sacrifieraient ni la liberté, ni l’égalité, ni la fraternité. Que la mort ne triompherait pas de la vie. Les dirigeants se doivent d’être à la hauteur de ce message.

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