La sécurité en équilibre précaire
Un total de 132 caméras, cinquante policiers supplémentaires, des recruteurs djihadistes qui semblent avoir disparu : la situation s’est améliorée à Molenbeek. Reste un gros problème : la drogue.


Dans la salle de dispatching du commissariat de Molenbeek, des images filmées aux quatre coins de la commune forment un impressionnant patchwork. Tantôt, l’une d’entre elles zoome sur un détail avec une précision quasi chirurgicale. « On est capable de voir la couleur du briquet de quelqu’un à l’autre bout de la place », soutient Bertrand Vols, récemment nommé chef de corps de la zone de police Bruxelles-Ouest. Difficile sur le moment de ne pas s’imaginer traverser les écrans de contrôle, une fois sorti du bâtiment. De 69 en début de mandature, le nombre de caméras installées sur le territoire de Molenbeek est aujourd’hui passé à 132, selon la bourgmestre de Molenbeek, Françoise Schepmans. Il devrait même bientôt atteindre les 150. Une augmentation qui répondrait aux demandes de nouveaux citoyens, selon elle.

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