Salah Abdeslam à son procès: «Je ne souhaite pas répondre aux questions»
Salah Abdeslam et Sofien Ayari comparaissent lundi à Bruxelles, pour leur participation présumée à une fusillade avec des policiers en mars 2016.








Salah Abdeslam, seul membre encore en vie des commandos djihadistes qui ont attaqué Paris le 13 novembre 2015, jugé à Bruxelles dans un autre dossier, a exprimé lundi, dès le début de ce procès son refus de répondre aux questions, a constaté un journaliste de l’AFP.
« Je ne souhaite pas répondre aux questions », a déclaré Salah Abdeslam à la juge présidant les débats, Marie-France Keutgen, qui l’interrogeait sur son identité. Il s’est muré dans le silence devant les enquêteurs depuis son incarcération en France en avril 2016.
Aucune image
Salah Abdeslam, barbu et vêtu d’un polo blanc à manches longues, a fait savoir par le biais de son avocat qu’il souhaitait qu’aucune image de lui ne soit prise par les médias, a indiqué la juge qui préside les débats.
Transféré dans la matinée depuis la prison de Fleury-Mérogis en région parisienne, sous escorte policière, le Français d’origine marocaine, âgé de 28 ans, est bien arrivé au tribunal pour ce procès qui doit durer jusqu’à vendredi, a indiqué à l’AFP une source proche du dossier.
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Posté par Petitjean Marie-rose, lundi 5 février 2018, 20:14
Plus de commentairesN'est-il pas illusoire d'imaginer que M. Abdeslam pourrait répondre aux questions ? Peut-il se voir autrement que le soldat d'Allah, agissant en son nom contre des mécréants dont il est maintenant la victime ? S'il abandonnait cette posture, il devrait reconnaître en lui et dans ses complices les lâches assassins de victimes innocentes et sans défense. Supportable ?