Procès Abdeslam: quand peut-on parler de «terroriste»?
Un ouvrage de l’islamologue Olivier Roy a été utilisé par la défense de Sofien Ayari pour démontrer que les prévenus du procès Abdeslam ne pouvaient être reconnus coupables de terrorisme. Le chercheur s’exprime sur sa thèse et l’interprétation abusive qui en a été faite.


Olivier Roy est directeur de recherches au CNRS et enseigne à l’Institut universitaire européen de Florence. Islamologue réputé, il a notamment publié en 2016 « Le djihad et la mort » (Seuil), livre dans lequel il note comment, depuis l’attentat perpétré en 1995 par Khaled Kelkal, terrorisme et djihadisme sont désormais associés à une quête délibérée de la mort. S’appuyant sur cette thèse et la retournant, la défense de Sofien Ayari a tenté de démontrer que les prévenus ne pouvaient, selon cette grille d’analyse, être reconnus coupables de terrorisme, dès lors qu’ils ont pris la fuite lors de l’intervention de la rue du Dries à Forest, et n’ont pas cherché à mourir en martyrs. Nous avons demandé à Olivier Roy si un tel argument était à ses yeux recevable.
Votre réaction à l’utilisation de votre livre pour tenter de disculper Abdeslam et Ayari ?

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Pourquoi dépenser des centaines de milliers d'euros pour un individu qui n'a plus sa place dans notre société ? Pourquoi Monsieur Flahaut veut-il imposer la langue arabe à l'école ? Pour les Italiens on n'a jamais fait ça. Ils sont venus chez nous, ils ont appris le français et se sont intégrés sans problème. Je suis d'accord d'accueillir des étrangers, c'est normal, mais ce sont eux qui doivent s'habituer à nous et apprendre notre langue et respecter nos coutumes et pas l'inverse.