Soudan: le rapport du CGRA permet la reprise des rapatriements sous conditions
Voici les premiers éléments du rapport sur les rapatriements au Soudan, qui sera présenté au Parlement cet après-midi.

Le Conseil des ministres restreint a pris connaissance ce vendredi matin du rapport du Commissariat général aux réfugiés et apatrides (CGRA) au sujet de la gestion, par le gouvernement fédéral des renvois de migrants en situation illégale ver le Soudan.
Le document d’une centaine de pages, permet, nous dit-on, la reprise des rapatriements au Soudan, mais émet des conditions. Voici les éléments qui ont filtré de sources proches du gouvernement, qui seront sans doute étayés, complétés voire nuancées plus tard dans la journée, lorsque le gouvernement communiquera officiellement sur le sujet. Le rapport sera, par ailleurs, présenté au Parlement cet après-midi par Dirk Van den Bulck, le commissaire général aux réfugiés, en présence de Charles Michel et de Jan Jambon.
1 La mission d’identification soudanaise. Le CGRA s’est penché sur l’initiative controversée du gouvernement de faire venir en Belgique une mission soudanaise afin de permettre l’identification des ressortissants de ce pays présents en Belgique. Pour le CGRA, ce type de mission ne pose pas de problème en soi. Mais le commissariat exige du gouvernement belge le respect de conditions très strictes. D’abord, la personne que l’on souhaite identifier doit être préalablement informée du fait qu’elle va avoir un entretien avec les fonctionnaires soudanais. Ensuite, la Belgique se doit de vérifier si la personne à identifier ne doit pas bénéficier d’une protection particulière face aux personnes qui viennent l’identifier. Enfin, cette personne doit être accompagnée d’un fonctionnaire belge et d’un interprête.
Un agent de l’Office des étrangers était bien présent – en tout cas la plupart du temps – lors des auditions des Soudanais mais sans aucun traducteur, de sorte qu’il ne pouvait pas contrôler la teneur des échanges, faute de les comprendre. A ce sujet, Theo Francken avait insisté en commission lors de questions parlementaires sur l’attention accordée par l’agent à la communication non verbale. Ce qui lui semblait suffisant pour identifier de possibles menaces.
2
3
4
Côté gouvernemental, on considère que ce rapport n’est pas négatif pour la politique du gouvernement, « même si des adaptations de cette politique pourront s’avérer nécessaires sur l’un ou l’autre point ». Le gouvernement va également proposer de mettre sur pied une commission qui puisse controler les rapatriements « en toute transparence ».
Pour poster un commentaire, merci de vous abonner.
S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir0 Commentaire
-
Posté par Rasir Yves, vendredi 9 février 2018, 17:18
-
Posté par claude colet, vendredi 9 février 2018, 15:03
-
Posté par Nicolay Jean-marie , vendredi 9 février 2018, 14:38
-
Posté par Serge Gabriel, vendredi 9 février 2018, 14:17
-
Posté par Snyers Damien, vendredi 9 février 2018, 13:34
Plus de commentairesAlors les journaleux, vous allez enfin enquêter sur l'Institut Tahrir, maintenant qu'il est démontré que cette officine à capitaux arabes désinforme copieusement l'opinion publique ?
Pourquoi uniquement les soudanais ? Pourquoi, aussi, les rapatrier vers leur pays (divisé) ? Pourquoi ne pas les renvoyer vers le pays de leur "abordage" en Europe ?
Le CGRA est sous la tutelle directe de Jambon, alors vite compris!
mais il l'est depuis plus d'un mois, circulez iln'y a rien à voir ....
Le rapport sera-t-il rendu public?