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L’immobilier en modèle de stabilité

Pour les notaires, le marché immobilier se porte bien. Le volume des transactions est stable. Les prix esquissent une hausse.

Temps de lecture: 3 min

La passation d’un bien immobilier quel qu’il soit, et quelle qu’en soit la forme – vente, succession –, se clôture toujours chez un notaire. Sans oublier que les études notariales réalisent aussi de nombreuses estimations de biens qui ne changeront pas forcément de propriétaires dans l’immédiat. Elles sont donc aux premières loges pour observer l’évolution du marché. Ce jeudi, les notaires Xavier Dugardin, Valentine Demblon et Philippe Laurent dressaient un bilan détaillé de l’année 2017 sur l’ensemble de la province namuroise. Tendance générale : le marché se porte assez bien. Entendez, du point de vue des notaires, que le volume de transactions est stable. Du côté des montants, on va plutôt vers une hausse. Rien de spectaculaire, mais notable dans plusieurs communes, en particulier celles proches du Brabant wallon.

1 Contexte général «  Chaque année, nous, notaires, sommes inondés de réformes. On le voit cette fois encore en matière de succession, de régimes matrimoniaux ou sur les amnisties sur des infractions urbanistiques qui datent d’avant mars 1998  », entame Valentine Damblon. Cette évolution du contexte réglementaire et fiscal est jugée favorable. «  L’immeuble est le cheval de guerre du Belge, il suffit de comparer avec les pays voisins. On réintroduit de la mobilité pour les transactions  », poursuit Philippe Laurent. Et de citer également en Wallonie la suppression du taux à 15 % – pour les propriétaires dont c’est le troisième bien –, l’abattement des droits d’enregistrement de 20.000 euros ou la baisse des mêmes droits à 6 % pour la vente en viager. Les taux d’intérêt pour les prêts étaient historiquement bas en 2017. Ils remontent mais les notaires ne s’attendent nullement à une envolée, ni d’ailleurs à une bulle dans nos contrées.

2 Les maisons Le prix moyen d’une maison en province de Namur en 2017 est de 187.817 euros. C’est 2 % supérieur à la moyenne wallonne mais… 56 % de moins qu’à Bruxelles et 30 % de moins qu’en Flandre. Les communes situées dans l’axe de la E411 sont les plus prisées, en particulier si elles sont proches du Brabant wallon. Eghezée est la commune la plus chère, avec un prix moyen de 257.000 euros. A l’autre côté du spectre, il est loin d’être rare de trouver une maison autour de 90.000 euros à Vresse-sur-Semois, voire 70.000 si la maison est jointive (2 ou 3 façades). Evidemment, la situation de la commune ne fait pas tout, la valeur intrinsèque du bien et son cadre interviennent, mais la tendance lourde d’une proximité avec de grands axes de circulation (E411, E42, N4) est notable.

3 Les appartements «  Depuis deux ans, la province de Namur enregistre une croissance constante , commentent les notaires. Dans la commune de Namur, un appartement 2 chambres non neuf se négocie autour de 170.000 euros  ». C’est aussi le cas à Gembloux, et ça grimpe à 185.000 pour Fernelmont, alors qu’à Andenne, juste à côté, ce prix redescend à 125.000. Pour un appartement neuf : 2.600 euros du m2 hors TVA à Namur (soit 260.000 pour 100 m2), 2.350 à Eghezée, 2.000 à Gembloux, Dinant ou Ciney.

4 Commerces, terrains, terres et bois De manière générale, les terrains à bâtir suivent la même tendance que les maisons, les commerces sont dans une forme très moyenne. Par contre, les terres et pâtures sont à niveau élevé et les bois sont en hausse constante.

 

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