Climat: l’Europe grelotte, l’Arctique surchauffe
Les températures en Arctique sont anormalement élevées. L’extension de la banquise flirte avec les records de baisse historiques.


Si la chute des températures que nous connaissons ces jours-ci fait abondamment jaser en Europe, c’est vers un tout autre endroit que les climatologues et les glaciologues portent actuellement leur regard : l’Arctique. Là, les thermomètres montrent une tendance bien différente : depuis plusieurs mois, la température moyenne est largement supérieure à la normale saisonnière, parfois de plus de 20ºC. A tel point qu’en plein hiver, il est arrivé que l’on relève des températures positives. Ce week-end, une température de 6,1ºC a été relevée au Cap Morris Jesup, la station d’observation groenlandaise la plus septentrionale. De quoi faire baver d’envie les Belges les plus frileux…

Découvrez la suite, 1€ pour 1 mois (sans engagement)
Avec cette offre, profitez de :
-
L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction -
Le journal en version numérique -
Un confort de lecture avec publicité limitée
Pour poster un commentaire, merci de vous abonner.
S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir2 Commentaires
Le canari n'est plus utilisé par les mineurs, qui utilisent depuis des années des méthodes plus scientifiques. Il serait temps que la presse diffuse les mesures les plus modernes et précises des températures au lieu de s'obnubiler sur la surface de la banquise arctique, qui dépend de plusieurs facteurs. http://images.remss.com/msu/msu_time_series.html La température globale mesurée par satellites a bien monté entre 1979 et 1998, mais l'on voit bien qu'actuellement elle est redescendue après le pic de 2016 plus bas que son niveau de 1979. Il y a donc bien une pause dans le réchauffement, que les modèles climatiques n'avaient pas prévu. Nous sommes bien loin de pouvoir faire des précisions climatiques fiables et l'augmentation du taux de CO2 atmosphérique (bien réel) n'a que très peu d'influence.
Le canari n'est plus utilisé par les mineurs, qui utilisent depuis des années des méthodes plus scientifiques. Il serait temps que la presse diffuse les mesures les plus modernes et précises des températures au lieu de s'obnubiler sur la surface de la banquise arctique, qui dépend de plusieurs facteurs. http://images.remss.com/msu/msu_time_series.html La température globale mesurée par satellites a bien monté entre 1979 et 1998, mais l'on voit bien qu'actuellement elle est redescendue après le pic de 2016 plus bas que son niveau de 1979. Il y a donc bien une pause dans le réchauffement, que les modèles climatiques n'avaient pas prévu. Nous sommes bien loin de pouvoir faire des précisions climatiques fiables et l'augmentation du taux de CO2 atmosphérique (bien réel) n'a que très peu d'influence.