À la Monnaie, le vrai ton du théâtre populaire
« Cavalleria rusticana » et « I Pagliacci » - un drame populaire qui sent le soufre - fait mouche à la Monnaie. Grâce à un travail scénique de haut vol et à une juste diversification musicale.

C avalleria rusticana de Mascagni et I Pagliacci (littéralement les clowns ou les bouffons) de Leoncavallo constitue l’affiche rêvée de deux brefs drames passionnels qui se déroulent sous le soleil sauvage et brulant de la Sicile. Même dimension populaire, même exacerbation des passions autour du sempiternel triangle amoureux, même gout du sang et de la mort : les deux opéras se renvoient la balle, avec une brutalité immédiate chez Mascagni, un lyrisme plus survolté chez Leoncavallo. L’unicité de climat en arrive tout de même à devenir lassante sur la durée si elle n’est pas soutenue par un travail scénique de haut vol et une juste diversification musicale. Et c’est là que le travail d’Evelino Pido et de Damiano Michieletto vise juste.

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