Retrait de colis, crèches, restaurants bio...: comment la SNCB veut rendre ses gares attractives
La SNCB veut renforcer sa stratégie de concessions, en misant notamment sur la livraison en gare de produits commandés en ligne.


L’an dernier, les commerces installés dans les gares ont rapporté 23,8 millions d’euros de chiffre d’affaires (de « loyers ») à la SNCB. Une goutte d’eau comparée au total de ses revenus (y compris sa dotation), qui dépasse les 2,4 milliards d’euros. Mais une goutte d’eau qui a pourtant bien grossi en 2017 (+ 17 %). L’opérateur y voit un effet de la croissance (+ 3 %) du nombre de passagers (230 millions en service intérieur), mais aussi d’une gestion plus dynamique de ses concessions commerciales. « Les gares sont devenues “the place to be”, assure Cédric Blanckaert, responsable depuis un an des activités commerciales dans les gares à la SNCB. Le secteur du commerce de détail montre de plus en plus d’intérêt pour nos gares, après en avoir pendant longtemps ignoré tout le potentiel. Sans doute n’avons-nous pas nous-mêmes été assez proactifs. A titre d’exemple, il y a 1,5 million de voyageurs par mois à Anvers-Central, contre 1,3 million de passants dans le Meir.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
Si la SNCB désire vraiment s'occuper de ses voyageurs, qu'elle réinvente le concept des salles d'attente chauffées. La gare d'Ans n'est plus ouverte que quelques heures par jour : les voyageurs attendent longtemps dans le froid du quai un train toujours en retard. Même la gare de Liège Guillemins n'échappe pas à le règle : elle est glagla ta gare, Calatrava !