PE, alias Pierre-Emmanuel, de la radio à la scène

Sa voix est entrée dans la vie des gens à la fin de l’été passé. Pour compenser les départs de Guillermo Guiz, Alex Vizorek et Laurence Bibot, chroniqueurs du désormais célèbre « café serré », la Première a fait appel à de nouvelles voix. Cela fait six mois qu’on s’est habitué à celle de PE, alias Pierre-Emmanuel.

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Vincent Taloche m’a dit
: tu peux être très vulgaire, mais avec toi, ça passe auprès de toutes les tranches d’âge.

Journaliste au service Culture

Par Nicolas Crousse

Publié le 9/03/2018 à 14:52 Temps de lecture: 4 min

Encore inconnu, il y a peu, PE, 32 ans est en train d’émerger sur la scène humoristique. Révélé en 2015 au Festival International du Rire de Liège, il a roulé sa bosse, depuis, à Marrakech, au Québec, au Montreux Comedy Festival ou au festival d’Avignon. Il y a deux mois, le poulain de Vincent Taloche recevait une belle ovation au Centre culturel d’Uccle. Le voici en tournée, sur les routes de Wallonie et de Bruxelles.

Enfant de Jodoigne, où il a passé sa jeunesse, PE raconte son parcours dans son spectacle, Optimiste. On y apprend comment, de fil en aiguille, le mauvais élève à l’école s’est peu à peu rapproché des lumières de la scène. « À 17 ans, j’ai découvert le plaisir du théâtre. Et j’ai enfin accroché à quelque chose. Les équations à deux inconnues de mes cours de maths, je m’en foutais complètement. Alors que les textes de Brecht ou Molière, j’avais envie de les connaître. »