Roger Vanden Stock se confie au «Soir» avant son dernier match: «Je suis plutôt fier de mon parcours avec Anderlecht»
Le président du Sporting nous attend dans un coin du Saint-Guidon, le restaurant du stade, de son stade...


Roger Vanden Stock, à la fois détendu et ému, a accepté de nous accorder deux heures d’interview. Deux heures pour évoquer 22 ans d’une présidence qui prendra fin ce dimanche, à l’occasion du match contre l’Antwerp. Une présidence où le fils de Constant a dû se faire un prénom, gérer les conséquences de l’arrêt Bosman, la transformation du football en une machine économique aussi particulière qu’opaque tout en tentant de conserver la tradition d’un club centenaire. Avec des hauts et des bas. Mais au final un sentiment du devoir accompli.
« J’ai fait des erreurs, mais je suis plutôt fier de mon parcours. » Et surtout, si Vanden Stock a parfois manqué de sens stratégique ou de cynisme, c’est à cause, ou plutôt grâce à des qualités humaines qu’il a gardées jusqu’au bout.
Le président est également revenu sur le rachat du club : « Si le club est vendu aujourd’hui, c’est à cause d’une fuite dans la presse. A partir du moment où les tractations en cours étaient rendues publiques, tu dois aller très vite. Pour être sincère, j’aurais préféré choisir le moment moi-même, avoir la mainmise sur les choses, or j’ai été bousculé par les événements. Je n’ai pas eu d’autre choix que de prendre les devants... »
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