Au cœur du scandale de la viande, Verbist est sous pression
La Fédération wallonne de l’agriculture estime que le patron de l’abattoir de Bastogne « n’a plus sa place dans la chaîne agroalimentaire, » estime la FWA. » En fonction des conclusions de l’enquête, d’autres fédérations pourraient lâcher le géant flamand.


Suspicions de viande surgelée frauduleusement réétiquetée jusqu’à la pourriture et de haché contenant des parties de carcasse impropre à la consommation… Depuis jeudi, c’est une violente tempête médiatico-judiciaire qui s’abat sur l’atelier de découpe et l’abattoir et exploités par Veviba à Bastogne. Le scandale a rapidement éclaboussé le groupe flamand Verbist qui détient l’entreprise bastognarde, de même que d’autres installations dans le pays (Izegem et Rochefort). Aujourd’hui, Verbist n’est plus seulement dans le collimateur de la justice qui a ouvert une instruction sur des agissements supposés de fraude. Le géant belge de la viande – il représente 30 % du marché en Belgique – se retrouve haché menu par la Fédération wallonne de l’agriculture (FWA), tenant à défendre les intérêts des éleveurs bovins.

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir3 Commentaires
Tous les partis se préoccupent du manque de réactivité de l'Afsca. Seul Ecolo se met une fois de plus en évidence par des déclarations tonitruantes.
Vraiment un ramassi d'hypocrites, à présent qu'ils sont pris la main dans le sac on crache sur Verbist,comme si ils ne savaient pas.Il faut dire quoi s'attendre du monde dédié au meurtre en gros.
Les cadres de cette société devraient être licenciés (ils oseront dire qu'ils n'étaient pas au courant, ou qu'ils agissaient sous le contrainte), et leurs dirigeants mis en examen.