Affaire Veviba: Ecolo s’en prend frontalement au CDH
La députée écologiste Hélène Ryckmans est montée au créneau, dénonçant « l’ensemble du système Lutgen et les liaisons du CDH avec le monde agricole ». « Malhonnêteté intellectuelle », réplique René Collin.


Une crise sanitaire de grande ampleur, c’est une bénédiction pour Ecolo. Les anciens se souviendront de l’effet joué par la crise de la dioxine sur le résultat électoral des verts lors du scrutin de juin 1999… Les problèmes ouvrent donc une voie royale au parti de Zakia Khattabi et Patrick Dupriez. Et plutôt trois fois qu’une.
Tout d’abord, Ecolo est dans l’opposition au fédéral et en Wallonie, une position idéale pour monter à l’assaut des décideurs. Ensuite, avec l’alimentation et ses filières industrielles, les verts sont en plein dans leur core business. Ils n’ont pas attendu les errements du groupe Verbist chez Veviba pour critiquer la vision de la société de consommation qu’incarne ce modèle économique. Enfin, l’occasion est trop belle de « se payer » le CDH, rival direct en vue des élections.

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir3 Commentaires
Le directeur de l'afsca en zélé représentant de la Flandre ne pouvait que requérir des contrôles modérés de veviba dont les propriétaires ( groupe Verbist) participent à la conquête économique de la Wallonie en tout cas dans le secteur alimentaire ( groupe ter beke a repris les "nutons et marcassou" notamment,); par contre, un fabricant de fromages ( en région de herve) à base de lait cru s'est tellement fait savonner par les contrôleurs pour non respect de contraintes excessives qu'il sera contraint d'arrêter son travail...
Ecolo se nourri de ces "affaires" sans avoir l'air d'y toucher "ailleurs"! Il est cependant interressant de se pencher sur leur pratiques de se maintenir au pouvoir communal"autoritaristes masquées" et lorsqu'ils y arrivent ( ex Ottignies) Tout y semble anodin mais en réalité il suffit de "gratter un peu" le vernis et on remarque que la ligne droite de l’intégrité devient bien "tortueuse"! Mais cette politique ressemble bien à de la "poudre de perlimpinpin.
René Collin ne manque pas de culot de jouer à la vierge diffamée, alors que le matin même sur les antennes de la Première il accusait sans retenue ni preuve les contrôleurs de l'AFSCA d'être corrompus.