Le secteur psychiatrique bruxellois saturé
Des médecins lancent un cri d’alarme face au manque de places d’accueil pour malades mentaux à Bruxelles.


Un double sas sépare le monde extérieur du service psychiatrique du CHU Brugmann. « Avant ce système de sécurité, on en avait qui couraient dans les jardins », sourit le professeur Charles Kornreich, chef de ce service. Une fois la porte franchie, le silence surprend malgré le nombre de patients. Certains déambulent dans les couloirs, d’autres sont assis le regard fixe sur les bancs du couloir d’entrée. Mais les 160 chambres aux murs bariolés « d’œuvres », pour la plupart torturées, sont toutes bien occupées.
Dans l’une d’elles, Victoire (nom d’emprunt), arrive au terme des 40 jours maximum autorisés pour rester dans cette unité. Elle paraît pourtant bien installée, avec ses affaires et peintures éparpillées aux quatre coins de la chambre. Bipolaire, son état ne permet pas de la laisser à son domicile. Pourtant, il n’y a pas de place en structure d’accueil de plus long terme pour l’accueillir.

Découvrez la suite, 1€ pour 1 mois (sans engagement)
Avec cette offre, profitez de :
-
L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction -
Le journal en version numérique -
Un confort de lecture avec publicité limitée
Pour poster un commentaire, merci de vous identifier.
Vous n’avez pas de compte ? Créez-le gratuitement ci-dessous :
S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir0 Commentaire