Jamel Debbouze: «Quand on vient du ghetto, on te reproche d’en sortir»
Le roi de la scène est de retour. Et n’a rien perdu de sa légendaire tchatche. Six ans ont passé depuis son dernier spectacle. Sa vie a changé. Le monde aussi. Il nous en parle. Et se lâche. Entretien.


Mercredi passé. Soleil printanier sur Paris. Nous sommes boulevard de la Bonne Nouvelle, au Jamel Comedy Club. Dans la maison artistique du Little big man de Trappes. Dans quelques jours, Jamel Debbouze emmènera la tournée de son nouveau one-man-show, « Maintenant ou Jamel », à Bruxelles, Charleroi et Liège. C’est un événement. Pas seulement parce que Jamel, qui s’est fait rare sur scène, est le père du stand-up à la française, lui qui a boosté, via le Jamel Comedy Club, les carrières de Blanche Gardin, Thomas N’Gijol ou Fabrice Eboué. C’est un événement tout simplement parce que Jamel, qui a inventé un formidable langage humoristique, surprenant cocktail entre tchatche et dégaine de Marsupilami ascendant Mohamed Ali (c’est lui qui le dit), est l’un des grands clowns de notre temps. Et que ces clowns-là, héritiers de Chaplin, Tati, Jerry Lewis, Devos ou Benigni, se font rares.
Découvrez la suite, 1€ pour 1 mois (sans engagement)
Avec cette offre, profitez de :
L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction Le journal en version numérique Un confort de lecture avec publicité limitée
Pour poster un commentaire, merci de vous abonner.
S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir2 Commentaires
Quel grand Monsieur.
Il devrait avoir la décence de se taire et se remémorer ses agissements, cadavre à l'appui ! Très peu fréquentable le bonhomme !