Mons: libérer le Clos coûte que coûte
La justice de paix vient de donner raison aux habitants du Clos des Hirondelles. Elle estime qu’ils n’occupent pas le terrain sans titre ni droit, mais moyennant bail verbal. La Ville poursuit son objectif d’expulsion.

La Ville de Mons a été déboutée par la justice de paix. Ce n’est pas encore demain qu’elle pourra expulser la quinzaine de personnes qui vivent encore dans six ou sept caravanes, sur son terrain du Clos des Hirondelles, route de Wallonie, à la limite de Nimy et Ghlin. C’est pourtant son credo : « nettoyer cette zone de non-droit ». Pour y parvenir, elle devra trouver d’autres moyens.
C’est ce début de semaine que Philippe Culem, juge de paix du premier canton de Mons, a rendu son jugement déboutant la Ville de Mons aux motifs que ce terrain, privé, longeant la route de Wallonie, n’est pas utilisé « sans titre ni droits » par ses occupants, des nomades sédentarisés, mais moyennant loyer.

Découvrez la suite, 1€ pour 1 mois (sans engagement)
Avec cette offre, profitez de :
-
L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction -
Le journal en version numérique -
Un confort de lecture avec publicité limitée
Pour poster un commentaire, merci de vous identifier.
Vous n’avez pas de compte ? Créez-le gratuitement ci-dessous :
S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir0 Commentaire