Cambridge Analytica, empire de persuasion massive
Comment une société de microprofilage a pu tremper dans un système de triche électorale. Avec Trump et Facebook au centre du jeu.


David Carroll est l’un des 50 millions utilisateurs de Facebook dont les données personnelles auraient été illégalement siphonnées par Cambridge Analytica (CA) à des fins de profilage politique. Vaillamment, le 10 janvier 2017, ce juriste new-yorkais, avait rempli le formulaire sur le site de CA permettant de récupérer le dossier le concernant. Un mois plus tard, dans sa boîte aux lettres, il découvre, stupéfait, le profil électoral que lui prête Cambridge Analytica : son identité, son âge, son adresse, l’historique électoral de son district, mais aussi une liste de dix sujets politiques classés en fonction de l’importance qu’il leur accorde (immigration, éducation, valeurs morales, législation sur les armes…). Le tout accompagné d’une conclusion selon laquelle il avait très peu de chance de pencher en faveur des républicains.

Découvrez la suite, 1€ pour 1 mois (sans engagement)
Avec cette offre, profitez de :
-
L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction -
Le journal en version numérique -
Un confort de lecture avec publicité limitée
Pour poster un commentaire, merci de vous identifier.
Vous n’avez pas de compte ? Créez-le gratuitement ci-dessous :
S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
Facebook à commis une faute majeure...Ceci est est excessivement grave et j'espère que les sanctions seront à la hauteur.