Qui est Radouane Lakdim, l’auteur de la triple attaque en France? (vidéo)
Redouane Lakdim a tué trois personnes dans trois attaques menées vendredi à Carcassonne et à Trèbes dans l’Aude. Il était fiché S.

Trois personnes ont été tuées et quatre blessées vendredi à Carcassonne et Trèbes (Aude) dans une série d’attaques, revendiquées par le groupe djihadiste État islamique (EI), commises par un homme seul qui a été abattu par les forces de l’ordre.
L’assaillant, Radouane Lakdim, 26 ans retranché dans un supermarché de Trèbes avec un gendarme pour otage, a été tué dans l’après-midi dans un assaut mené par les gendarmes du GIGN.
« En 2016 puis en 2017, il faisait l’objet d’un suivi effectif des services de renseignements, suivi qui n’avait permis de mettre en évidence aucun signe précurseur pouvant laisser présager un passage à l’acte terroriste », a indiqué le procureur Molins lors d’une conférence de presse au Tribunal de grande instance de Carcassonne.
Il a fait valoir qu’aucun élément ne pouvait à ce stade laisser penser que le suspect avait eu l’intention de se rendre en Syrie.
« Il était connu pour des faits de petite délinquance et nous l’avions suivi et nous pensions qu’il n’y avait pas de radicalisation », a affirmé le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb, avant d’ajouter qu’il avait agi « seul ».
Redouane Lakdim, décédé après l’assaut des forces d’élite dans le magasin Super U, avait jusqu’alors eu affaire à la justice pour des faits de droit commun uniquement.
Il avait été condamné une première fois à Carcassonne le 29 mai 2011 à une peine d’un mois d’emprisonnement avec sursis pour port d’arme prohibé.
Il avait été à nouveau condamné le 6 mars 2015 à un mois de prison pour usage de stupéfiants et refus d’obtempérer. Il avait exécuté cette peine en août 2016 à la maison d’arrêt de Carcassonne, a détaillé le procureur de la République de Paris.
« Un gamin sans histoires »
« C’était un gamin sans histoires, une famille simple sans histoires.« Il avait la barbe et était sans emploi », a raconté un de ses voisins, sous couvert d’anonymat.
Durant la prise d’otages, il a téléphoné à sa mère, laquelle a appelé ses sœurs, qui se sont alors rendues sur les lieux, d’après une source proche de l’enquête.
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