L’héroïsme d’Arnaud Beltrame, antidote à l’horreur de l’attentat

La mort héroïque du lieutenant-colonel Arnaud Beltrame, qui avait pris volontairement vendredi la place de la caissière menacée par le terroriste Radouane Lakdim dans le Super-U de Trèbes (Aude), habitait, dimanche, la France qui vivra encore cette semaine les hommages nationaux qui lui seront rendus, à l’Assemblée nationale et, sans doute, aux Invalides dans une cérémonie présidée par le président de la République Emmanuel Macron, à une date qui n’a pas encore été déterminée.

Le don de soi de l’officier supérieur de 45 ans, ressenti comme le refus de la Nation face au terrorisme, a apporté du baume à l’effroi spéculé de cette nouvelle attaque terroriste imputée, une nouvelle fois, à un «  djihadiste de l’intérieur », dont les intentions de répandre la terreur ont été contrées par une riposte vécue comme collective et victorieuse.