Au pays des taxis bruxellois, on pleure, on chante, on crie
À la veille d’une manifestation qui paralysera Bruxelles, immersion dans le quotidien de deux chauffeurs bruxellois. Fâchés contre les politiques, les taximen se sentent abandonnés.


On a tous en tête une foule de clichés sur les taxis. Ils sont rarement flatteurs pour cette profession mal-aimée du grand public. La manifestation qui paralysera Bruxelles ce mardi ne devrait pas arranger les choses. Eux affirment ne pas avoir le choix. Être face à un mur. Ils se sentent minuscules David face à un ministre qui ne les écoute pas, sous la coupe d’un Goliath américain dont-ils-ne-prononcent-pas-le-nom (Uber).
Inquiets, désabusés et surtout en colère, ils veulent sensibiliser la population. « On mène un combat d’avant-garde, martèle Sam Bouchal, président de la Febet, association qui représente les taxis bruxellois. Si on perd cette bataille qui porte le nom d’uberisation de la société, tous les secteurs d’activité seront impactés. On déconstruit sans avancée sociale. Les gens doivent comprendre ça et être indulgents. »

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