Israël annule son projet controversé d’expulsion de migrants africains
Les migrants faisaient face à un ultimatum : l’expulsion ou la prison.

Israël a annoncé lundi avoir annulé un projet controversé d’expulsion de migrants africains et signé un accord avec l’ONU pour la réinstallation d’une partie de ces migrants dans des pays occidentaux.
« Le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés et Israël sont arrivés à un accord permettant le départ d’au moins 16.250 migrants africains vers des pays occidentaux, tandis que l’Etat d’Israël réglera le statut de ceux qui resteront sur place », indique un communiqué du bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu.
Le gouvernement israélien avait prévu de donner le choix aux migrants de partir d’ici à début avril. Ils avaient le choix entre quitter le pays, ou aller en prison indéfiniment.Ce plan gouvernemental a suscité de nombreuses critiques, notamment du Haut Commissariat aux réfugiés de l’ONU.
Selon le ministère de l’Intérieur israélien, 42.000 migrants africains, principalement originaires du Soudan et d’Erythrée, vivent en Israël, dont la moitié – des femmes et des enfants – n’étaient pas menacés par ce plan. Ils se sont installés en nombre dans les quartiers pauvres de Tel-Aviv.
« L’accord signé avec le HCR permet l’annulation immédiate de l’expulsion vers un pays tiers comme prévu dans le plan précédent », précise le bureau du Premier ministre. Des milliers de migrants africains devraient obtenir un statut leur permettant de légaliser leur situation en restant en Israël, selon le communiqué.
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