Le risque d’un parlement européen anti-européen en 2019
Le dispositif technologique d’ingérence russe nourrit l’inquiétude d’une manipulation des élections parlementaires européennes de mai 2019 et le risque de se retrouver avec un parlement de députés populistes anti-européens.

L’Europe semble peu inquiète devant l’éventualité, pourtant bien réelle, de se retrouver dans un an avec un Parlement anti-européen. Jusqu’à présent, le fait que des eurosceptiques tels que Nigel Farage ou Marine Le Pen occupent des sièges au Parlement européen était presque anecdotique. Mais pour les élections de mai 2019, les populistes de gauche comme de droite, sous l’égide de la Russie, sont à même de former un bloc qui pourrait entraîner cinq ans de chaos à Bruxelles. De son côté, Moscou a entrevu les vastes opportunités qu’un tel chaos pourrait représenter. Son dispositif technologique d’ingérence a contribué à déstabiliser, entre autres, le Royaume-Uni du Brexit, l’Italie de la Ligue du Nord et l’Espagne de la crise indépendantiste catalane.

Découvrez la suite, 1€ pour 1 mois (sans engagement)
Avec cette offre, profitez de :
-
L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction -
Le journal en version numérique -
Un confort de lecture avec publicité limitée
Pour poster un commentaire, merci de vous identifier.
Vous n’avez pas de compte ? Créez-le gratuitement ci-dessous :
S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir0 Commentaire