Pourquoi Macron veut-il «réparer» le lien «abimé» entre l’Église et l’Etat?
Pour Henri Tincq, spécialiste des affaires religieuses, le président français a juste voulu rassurer une Église sur la défensive, et qui vote de plus en plus à droite.


Assiste-t-on, en France, à un retour du religieux dans la sphère publique ? Le président Emmanuel Macron vient en tout cas de provoquer un joli charivari en affirmant, devant la Conférence des évêques de France, vouloir « réparer » le lien « abîmé » entre l’Église et l’État et en appelant les catholiques à « ne pas rester au seuil » de l’engagement politique.
Il faut savoir qu’à la différence de la Belgique, où l’État s’astreint à une neutralité entre les différents courants philosophiques – en leur assurant la plus grande égalité de traitement possible –, la France est un pays officiellement laïc, où le fait religieux et les institutions religieuses sont renvoyés à la stricte sphère privée.

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