Macron, un an après: un retour au «gaullo-mitterrandisme»
Les frappes en Syrie ne changent pas la donne : Emmanuel Macron veut parler à tout le monde. C’est un retour aux fondamentaux « gaullo-mitterrandistes » et la fin des « néo-conservateurs » à la française. Les agendas diplomatiques et intérieurs sont étroitement liés.


Depuis Paris
L’image a frappé les esprits. Emmanuel Macron dans le « PC Jupiter » pour suivre les frappes en Syrie comme autrefois Barack Obama dans la « Situation room ». Le voilà donc confronté pour la première fois à l’épreuve du feu. « Il était résolu et calme », selon son entourage. Chef de guerre, il s’y était préparé. Le jour même de son investiture, il avait parcouru les Champs-Elysées en « command car »… Cinq ans après l’échec de François Hollande, qui aurait déjà voulu frapper en Syrie mais qui avait été lâché par les Américains et par les Britanniques, il ne sera pas dit qu’Emmanuel Macron aura laissé franchir la ligne rouge.

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