Sur place: l’état d’alerte mais pas encore de panique

Dans le quartier très classe moyenne de Pangrati, au centre d’Athènes, chacun, ce vendredi matin, vaquait à ses occupations habituelles. Aucun vent de panique sensible après l’échec du gouvernement grec et des créanciers à conclure un accord lors de l’Eurogroupe de la veille. « On y arrivera bien , affirme le vendeur de koulouris, ces petits pains au sésame très prisés des Grecs au petit-déjeuner. L’Europe n’a aucun intérêt à nous laisser tomber maintenant et fera tout pour préserver l’intégrité de la zone euro. »