Insertion professionnelle: les CPAS wallons ne chôment pas
En Wallonie, les bénéficiaires du revenu d’insertion ont augmenté de 29 % depuis 2014. Mais un tiers d’entre eux, soit plus de 22.000 personnes, profite de programmes de retour à l’emploi ou est inscrit pour des études ou des formations. Les CPAS ne sont pas loin d’être débordés : le personnel est trop peu nombreux.


Une embellie économique et sociale gagne-t-elle la Wallonie ? On le dit. Mais un simple coup d’œil sur les statistiques livrées par la Fédération des CPAS du sud du pays impose de se montrer prudent. Entre 2014 et 2017, le nombre de bénéficiaires du revenu d’insertion et d’aides comparables a augmenté de 29 % pour flirter avec la barre des 70.000 personnes. Parmi celles-ci, on dénombre encore 4.485 travailleurs pauvres, soit des hommes et des femmes qui obtiennent un complément financier au maigre salaire perçu par ailleurs. On estime encore que 42.000 enfants évoluent dans des ménages dépendant de l’aide sociale.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
Ainsi donc, travailler ( ou faire du volume selon l'expression utilisée) serait incompatible avec la fonction d'employé de CPAS , lesquels auraient bénéficié jusqu'à il y a peu d'une sorte de statut de chômeur de luxe dispensant en toute sérénité des conseils à des gens n'écoutant que d'une oreille les possibilités d'acquérir une formation ou pis un emploi ...Il est vrai qu'un certain nombre de chômeurs exclus des allocations se retournent vers les CPAS et comme toujours dans ce pays , la solution est toujours d'augmenter le nombre de fonctionnaires comme si le taux wallon par rapport à la population n'était pas déjà le plus haut en Europe...Sortir du marasme budgétaire dans ces conditions est une utopie..