L’Arménie bascule dans une crise politique majeure
Le parlement sortant a refusé d’élire l’opposant Nikol Pachinian comme premier ministre. Ce dernier a appelé ses concitoyens à bloquer le pays.

Un mois après le début de sa marche pour contester le régime du Parti républicain arménien, au pouvoir depuis 1998, l’opposant Nikol Pachinian, devenu en quelques jours le héros de tout un pays, est à la croisée des chemins. Hier, lors d’une session extraordinaire de l’Assemblée nationale arménienne, les députés, dominés par le parti de l’ancien président et Premier ministre Serge Sarkissian, ont refusé de le désigner comme étant le premier ministre de la petite république du Caucase.
Depuis le 14 avril, des dizaines de milliers d’Arméniens se mobilisent contre la formation politique, qui tient les rênes du pays, main dans la main avec une poignée d’oligarques. Hier, encore, dès le matin, sous un soleil de plomb, ils étaient plus de 100.000 à écouter dans les rues les délibérations du parlement, le smartphone soudé à la main ou autour des autoradios. Durant cette session, Pachinian s’est livré à un discours de politique générale.

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